Pellicules

Pellicules : un phénomène répandu mais jamais bienvenu

Bien que bénignes, les pellicules peuvent provoquer un certain trouble esthétique, voire une gêne sociale, et touche près d'une personne sur deux.
Le cuir chevelu est un milieu à l'équilibre fragile. Sa riche vascularisation permet notamment d'apporter aux follicules pileux les nutriments nécessaires à la croissance des cheveux. Les glandes sébacées présentes produisent également du sébum. Celui-ci se répartit ensuite le long des fibres capillaires pour former une gaine autour du cheveu. Celle-ci le protège des agressions extérieures et assure le glissement des cheveux entre eux. Malheureusement, un déséquilibre physiologique du cuir chevelu peut entraîner l'apparition de pellicules. De différents types, celles-ci présentent surtout un inconvénient esthétique, et peuvent s'accompagner d'autres signes désagréables, comme des démangeaisons du cuir chevelu ou des rougeurs. Heureusement, une prise en main correcte permet de soulager ces symptômes et de raréfier l'apparition de pellicules.

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Pellicules : les causes de leur apparition

Les pellicules ne sont autres que de petites squames, c'est-à-dire des fragments du revêtement de celui-ci (l'épithélium), formés de cellules mortes. En temps normal, les cellules mortes s'éliminent progressivement de manière invisible, notamment au moment des lavages. Lorsque le renouvellement de l'épiderme à la surface du cuir chevelu est altéré et devient irrégulier, les pellicules peuvent apparaître. Différentes causes peuvent provoquer leur apparition. Des perturbations endogènes comme un changement hormonal ou du stress peuvent être impliquées. Souvent, les maladies auto-immunes avec des composantes dermatologiques inflammatoires, comme l'eczéma ou le psoriasis, s'accompagnent de pellicules au niveau du cuir chevelu. Un phénomène inflammatoire localisé au niveau du cuir chevelu favorise leur survenue. L'inflammation ou plus généralement l'irritation à l'origine de la formation de pellicules, peuvent également être provoquées par des facteurs extérieurs. Une irritation mécanique (grattage...) ou chimique (pollution, tabac, produits de coloration...) est souvent en cause, de même que certains germes, en particulier des champignons microscopiques.

Pellicules : grasses ou sèches ?

Les pellicules, suivant leur origine, peuvent prendre prendre différents aspects. On distingue communément les pellicules grasses et les pellicules sèches. Les pellicules sèches sont les plus communes. Elles s'accompagnent plus rarement que leurs homologues grasses de démangeaisons et d'irritations, mais celles-ci demeurent possibles. Ce sont de petites squames légères, plates et blanchâtres qui se séparent facilement du cuir chevelu sec pour se répandre alentour. Selon l'intensité de la desquamation, on les retrouvera souvent sur les épaules où elles seront aisément repérables.
Les pellicules grasses ont un aspect légèrement différent. Plus petites et légèrement jaunâtres, elles s'agglomèrent souvent à la surface du cuir chevelu pour former une couche collante semblable à des croûtes. Elles s'accompagnent volontiers de démangeaisons significatives. Ces pellicules se forment en cas d'hyperséborrhée du cuir chevelu, lorsque l'excès de sébum se mêle aux cellules mortes. Cette sécrétion de sébum excessive peut être primaire ou se produire en réaction à l'agression du cuir chevelu par un champignon microscopique, comme dans le cas du pityriasis.

Pellicules : la prise en charge par les soins du cuir chevelu

Les pellicules sont certes désagréables et inesthétiques, mais il est cependant possible de les combattre sans en passer par un rendez-vous chez le dermatologue, et des remèdes très efficaces existent pour retrouver une chevelure nette, exempte de la moindre pellicule. Le soin des états pelliculaires et squameux plus ou moins sévères repose souvent sur l'utilisation d'un shampoing antipelliculaire. Les formules diverses visent à supprimer la cause des pellicules tout en soulageant la gêne occasionnée. On retrouve ainsi souvent parmi les ingrédients actifs de la piroctone olamine, de la pyrithione zinc ou du sulfure de sélénium. L'acide salicylique leur est couramment associé pour réguler la prolifération des cellules superficielles du cuir chevelu.
D'autres substances encore aident à réguler l'hyperséborrhée et à soulager le cuir chevelu irrité par un effet apaisant. L'association de ces principes actifs aide les cuirs chevelus atteints à lutter contre les pellicules et à retrouver un état sain. Le traitement anti-pelliculaire doit être relativement intensif et appliqué deux à trois fois par semaine en début de traitement, puis environ une fois par semaine pour éviter toute récidive et consolider le résultat. Le reste du temps, il est possible d'employer un shampoing doux si nécessaire. Il existe également des après-shampoings anti-pelliculaires qui agiront en synergie avec le shampoing.

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